Pour citer un grand homme « à l’impossible, nul n’est tenu ».
Rendre lumineuse une pièce basse de plafond qui est en second jour de pièces déjà sombres, ça ne semble pas gagné gagné cette histoire.
Dans un premier temps, j’ai respecté mes grands classiques.
Le premier : poutres et plafond clairs. Dans les caissons du plafond, j’ai posé une tapisserie blanche marbrée de doré dans un esprit kintsugi. En premier lieu parce que c’est beau les fêlures, mais surtout le doré, ça renvoie la lumière. Et j’aime bien ça le doré. J’ai également installé des miroirs en triptyque, toujours dans la même optique.
Par contre obstinée que je suis, j’ai préféré conserver mon parquet sombre comme fil conducteur. Et comme j’avais envie de mur bleu fjord, et je l’ai. Parce qu’en fait mon idée pour cette pièce n’a pas été de lutter coute que coute contre son manque de luminosité. La décoration est une histoire de compromis. Je vous l’ai déjà dit. J’ai donc préféré transformer des « défauts » pas vraiment « tendances » en atouts. Magicienne que je suis !
La pièce est sombre, mais intimiste, autant en faire un lieu de convivialité. J’y ai donc installé une grande table de 12 couverts entourée de chaises en abaca aux galettes en lin lavé doré. La bibliothèque au fond et autour de toute la pièce a été traitée comme un petit cabinet de curiosité avec une collection de divers objets personnels hétéroclites. J’ai eu envie de faire de chaque repas une fête, un moment magique. Pour ce faire, j’ai choisi de l’éclairer grâce à des guirlandes.
Pour donner un petit côté féerique, j’ai suspendu un morceau de cimeau tombé dans le jardin. J’ai également permis à des papillons « vegan » de s’envoler. Enfin, j’ai accroché des terrariums remplis de mousses, écorces et plumes récupérées de-ci de-là.
Le grand homme dit aussi « Heureusement que je suis là les filles, sinon vous danseriez devant le buffet », et même si j’adore cette expression, je ne suis pas sûre qu’il y ait un rapport.